De mon côté, j'peux parler des heures contre des gens que je n'ai jamais rencontrés. En fait, quand j'vais prendre un verre, 45% de mes conversations tournent autour du web. Et dire qu'entre 1997 et 2004, on était encore pourvus de ce blocage, cette gêne qui nous permettait un certain recul, si on prenait trop plaisir à transposer notre univers virtuel dans la vie de tous les jours. Des fois j'me dis que c'était mieux comme ça, quand on se sentait cons d'le faire.
C'est pas très rare que des filles, des inconnues souvent, viennent me voir sur Facebook pour m'avouer qu'un de leurs amis gars insiste fermement pour qu'elles arrêtent de «liker» mes statuts/textes et/ou de me parler si c'est l'cas. Des gars que je n'ai jamais vus et dont je n'ai jamais entendu parler.
Vraiment, bro? LOL en esti.